La survie et sa fausse contestation
La survie est la vie réduite aux impératifs économiques. La survie est aujourd’hui, donc, la vie réduite au consommable (XVII). - Les faits répondent à la question du dépassement avant que les prétendus révolutionnaires actuels aient songé à la poser. Ce qui n’est pas dépassé pourrit, ce qui pourrit incite au dépassement. Ignorant l’un et l’autre mouvement, le refus en porte à faux accélère la décomposition et s’y intègre, favorisant le dépassement, comme on dit parfois d’un assassiné qu’il a favorisé la tâche de son meurtrier. - La survie est le non-dépassement devenu invivable. Le simple refus de la survie condamne à l’impuissance. Il faut désormais reprendre le noyau d’exigences radicales abandonné par les mouvements initialement révolutionnaires (XVIII).